Le texte se pose comme un socle aux recherches que mènent l’autrice autour de la notion de mauvaise herbe. Il s’inscrit en prologue du cycle SAXIFRAGE.

Un cycle forcément arborescent. Une recherche vaste et au long cours qui naviguera entre le corps des mots et le texte du plateau, se gardant de prendre racine, et se diffusant sous diverses formes au gré de rencontres, envies, opportunités de déplacement… Saxifrage vient du latin saxum, le rocher et frangere, briser. Ces plantes rupicoles sont en effet connues pour leur capacité à s’installer dans des fissures de rochers. Elles se font d’ailleurs parfois appeler Casse-pierre ou Perce-pierre.

De Bolungarvik à Rio de Janeiro, en passant par Paris, et Rennes, il s’agit de développer une réflexion biologico-politique sur nos modes de vie contemporains. Puisant d’abord dans les informations reçues sur d’importants mouvements sociaux, politiques et économiques dans le monde, et s’appuyant ensuite sur un système d’immersion physique plus ou moins prolongé dans différents milieux, pays, état, le projet développe une recherche dramaturgique et littéraire en liens étroits avec la composition musicale et chorégraphique.

RÉSIDENCES DE RECHERCHE :
– Islande (juillet/août 2015) – voyage de recherche dans les fjords du nord de l’ouest de l’Islande, dans la cadre du dispositif « Partir en écriture » du Théâtre de la Tête Noire (Saran). Avec l’accueil en résidence de Listhus, à Olafsjordur.
– Rio de Janeiro (octobre 2015) : résidence de recherche et d’écriture à l’invitation du Consulat de France et du festival Tempo de Rio.
– Théâtre du Cercle - Rennes (novembre 2015/mai 2016) : COMPILATION ; expérimentations textuelles, gestuelles et sonores à partir des matériaux compilés lors des précédentes résidences. Présentation du travail le 13 mai 2016.
– Confluences - Paris (mai 2016) rencontres avec Gilles Clément, Marie José Mondzain, Julie Sannier, Jean-Philippe Poirée Ville, Olivier Tranchard, Sébastien Thiery.